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La vache "folle"

maladie de la vache folle

La vache dans tous ses états

En 2003, le physicien Sternheimer démontre que c’est la soudaine obligation de traiter les ruminants à l’Ivermectine (dans le but d’éradiquer le varron, insecte proliférant anormalement dans les élevages intensifs) qui a rendu le prion opérationnel (le prion est la protéine responsable de la vache "folle").

En 2000, la Commission européenne a enfin interdit, sur son territoire, l’utilisation d’hormones pour augmenter la lactation. Mais elle n’interdit pas les importations d’aliments qui en contiennent, en provenance d’autres pays.

Dans le monde, seuls 10 % des bovins élevés pour la viande sont nourris au pâturage. Dans les années 60, à la place du foin séché, on a développé une méthode de conservation des végétaux humides par fermentation acide : l’ensilage. Cette nourriture attaque le foie des animaux, les cancérise, et rend les laitages si acides que l’on doit rajouter de la poudre de lait pour épaissir les yaourts. Chez les femmes nées depuis cette époque, l’incidence du cancer du sein est doublée. Il serait important d’étudier cette coïncidence.

L’Union Européenne importe 80 % de "protéines pour l’élevage", ce qui contribue à la déforestation galopante des forêts du Brésil et de l’Argentine. De plus, 85 % de ces sojas importés sont des OGM. En Europe, la plupart des viandes et laitages issus des bovins nourris avec ces OGM ne sont pas étiquetés.

Les antibiotiques, qu’on administrait depuis les années 50 pour activer la prise de poids des animaux, n’ont été interdits par l’Europe qu’en 2006 "comme facteur de croissance". Mais les ventes d’antibiotiques n’ont pas baissé depuis ; les viandes et produits en provenance de pays où l’on continue ces pratiques, sont consommables en Europe, et les consommateurs n’en sont pas avertis.

Un ruminant devrait pouvoir choisir dans un pré, les végétaux variés qui lui conviennent. En effet, les méthodes de nourrissage délétères provoquent une maldigestion chez les bovins, qui régurgitent alors des quantités anormales de méthane. Ce gaz à effet de serre a un pouvoir réchauffant 23 fois supérieur au CO2.

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