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De la douceur pour les expulsions de printemps


L'hiver se termine : la température remonte. Il reste un tas de branches, d'herbes et de feuilles mortes dans un coin du jardin. L'idéal c'est de l'étaler et de laisser les vers de terre s'en charger et le transformer en précieux humus. Faire du feu est interdit, mais personne ne sévit dans votre commune et vous décidez quand même de faire un feu.

Alors, prudence. Car c'est précisément dans ce tas que se sont réfugiés pour l'hiver quelques uns des animaux les plus utiles du jardin. Car la fermentation des végétaux en décomposition a maintenu une douce chaleur dans ce sympathique H.L.M. Voici deux de ses plus célèbres locataires.

tas de branches

- Dans les branchages, les coccinelles, futures dévoreuses de pucerons, sont regroupées sous les écorces.

- Au rez-de-chaussée, dans la couche d'herbes et de feuilles décomposées, l'orvet, cet insatiable mangeur d'insectes, s'est maintenu au chaud. Il est parfaitement inoffensif et très utile. C'est un animal protégé, comme la couleuvre.

Que faire pour éviter que vos futurs auxiliaires, encore engourdis par froid ne périssent dans le feu?

1) Attendre pour brûler que les journées soient vraiment douces.

2) Retourner le tas au râteau. Mettre les branchages de côté.

3) Puis gratter la couche d'herbes et de feuilles entassées afin que les animaux puissent s'enfuir. Agir très délicatement afin de ne pas les blesser. Bien racler l'endroit.

4) Commencer le feu à cette place avec des cagettes, du carton... Les branchages que vous avez mis à côté vont se réchauffer. Les coccinelles vont en sortir. Bien taper les branches avant de les réincorporer au feu.

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