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Préserver les murs de pierre anciens


Murs de bâtiments : l’idéal est de refaire les joints avec un enduit de chaux et de sable de couleur. Pour ne pas faire artificiel, la couleur de cet enduit doit être très proche du ton des pierres. Il faut éviter absolument les « joints en creux ».

pinceaux

Murs de clôtures : si un lierre très ancien fait partie intégrante du mur, gardez-le bien vivant. C’est lui, à présent, qui sert de colonne vertébrale au mur. Taillez juste le feuillage assez ras, en février, avant la saison des nids.

Consolidez les endroits creux en injectant par les trous, jusqu’à saturation, un mélange liquide de sable et de chaux pure (type NHL 3, 5) sans ciment. Ce qui permettra d’éviter les fissures si le mur contient du « plâtre gros ».

Des brèches sont apparues ? Faites appel au CAUE (conseils gratuits à l’Architecture, à l’Urbanisme et à l’Environnement) qui saura vous aiguiller vers le type de maçons capables de mener à bien la restauration sans surcharges inesthétiques.

Pour faire le travail soi-même : remonter les pierres tombées au mortier de chaux, après les avoir lavées. Si le liant d’origine du mur est fragile ou friable, on prendra soin d’utiliser une chaux de résistance inférieure (NHL 2). Vous pouvez refaire les joints à l’ancienne, en terre argileuse et sablon, pour qu’une végétation de charme puisse s’y accrocher (sédums, giroflées ...).

Conservez quelques fissures, quelques vides non comblés, pour abriter les animaux auxiliaires si précieux pour limiter les ravageurs dans la nature : les mésanges recherchent ces cavités pour nicher, les chauves-souris y passeront l’hiver ...

Un vide profond, à la base du mur, hébergera le hérisson, gros mangeur de limaces (si vous voulez l’accueillir, évitez absolument l’emploi de produit chimique au jardin).

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